PAOLA SAMBAR

Exclusivement pour www.MeetingVenus.com
PAOLA SAMBAR
-Je suis antillaise, née en Guadeloupe, j’ai vécu dès l’âge de 5 ans avec mes frères et soeur et ma mère à Levallois-Perret, Ma mère, très malade suite à une attaque cérébrale nous a élevé seule, elle décèdera très jeune à 33 ans en nous laissant orphelins et a la disposition des services sociaux, séparer nous avons bougé de famille d’accueil en foyer pendant quelques années. j’avais une cousine à passionné de mode qui m’a donné goût à la mode. À l’âge de 14 ans, je faisais mes petits vêtements à la main et je créais aussi des sacs que je vendais dans mon quartier. Mais au pays l’accès à un emploi est très difficile. Donc c’est par moi-même que j’ai dû apprendre à me débrouiller en travaillant de mes propres mains pour subvenir à mes besoins en faisant de la maroquinerie, des chaussures des sacs à main pendant plus de 10 ans. Mère de 4 enfants, j’ai dû surmonter des grosses difficulté du entre autre à des violences conjugales qui m’ont poussé à quitter de toute urgence la Guadeloupe et me retrouver, en  France moi et mes enfants dans des situations très compliqué , sans savoir réellement que sera fait demain. Nous avons pu, grâce à Dieu, finalement trouver un logement, et enfin avoir une situation un peu stable… Des moments difficiles qui m’ont forgé mon caractère ont affirmé mon style, et assumé mon physique. Aujourd’hui Mes tatouages sont pour moi des témoignages et des cicatrices posés pour de nombreux photographe m’ont libéré et donner l’envie de continuer. 
j’ai pu faire quelques clips, émissions tv et défilés ce qui m’apportait un peu de notoriété autour de moi et ca fait plaisir qui flatte mon ego comme les evenement Miss Madame 2017, où j’ai participé m’ont donner de l’assurance et de visibilité supplémentaire. Les réseaux sociaux me permettent aussi de collaborer, ou de faire quelques création artisanale comme sac, bijoux, costumes, photoshootings pour lancer des jeunes modèles dans le milieu.
-Je me souviens que depuis j’étais très jeune, je dansais déjà avec un petit groupe que nous avions créé et avions fait quelques prestations en public sur scène. J’avais également une tante mannequin, et elle m’a donné le goût de la mode. J’ai aussi commencé à faire mes propres créations de vêtements et confectionner des sacs me viendra un peu plus tard. C’est ainsi que j’ai pu commencer à me faire connaître, avec de nombreuses commandes et des ventes sur les stands en Guadeloupe.À mon arrivée en métropole, mon état d’esprit était différent avec un besoin de changement pour oublier certaines blessures du passé, en retrouvant l’amour de soi. Non rapport avec mon physique a changé mon style: original et atypique m’a permis de commencer à poser pour de nombreux photographes. Par la suite, j’ai pu apparaître dans des clips ou des émissions TV. Mon caractère me permet aussi d’aller très facilement vers les autres et faire de belles rencontres dans le milieu artistique. Mes modèles durant la jeunesse était Lauryn Hill, la chanteuse des Fugees, groupe mythique des années 2000. Je l’apprécie pour sa voix, mais aussi le côté rebelle de ses textes et son style qui m’ont donné l’envie d’avoir des locks. Aussi, Edith Lefel, une chanteuse qui a bercé ma jeunesse et celle de tous les antillais, sa disparition soudaine nous a tous marqué. C’était notre égérie a tous : la voix de la Guadeloupe. Bob Marley pour son message universel, venue des caraïbes. Will smith pour son énergie créative. Il est complet artistiquement et constant. J’aime beaucoup le la TV, viNcent La Gaffe et Patrick sébastien sont mes animateurs préférés. 
L’apprentissage pour devenir artiste devenir artiste c’est un peu redevenir soit même, se sentir libre de faire ce que l’on aime, se libérer des traditions, accepter les critiques tout en étant imperméable aux avis négatifs, pour ne pas se laisser décourager, persévérance. En effet il faut beaucoup aimer ce que l’on fait pour pouvoir bien travailler au quotidien et surtout bien savoir ce que l’on veut faire, suivre son instinct, et croire en sa vision future pour avoir un temps d’avance réapprendre les bases techniques, s’il le faut. Les défis lorsque vous avez commencer
sans faire de victimisation, ce racisme systémique qui existe et dont personne ne parle. moi antillaise je l’ai vécu, encore plus dans ce milieu qui recherche des icônes représentatif de l’influence du moment. On constate une faible diversité à la TV ou au sein de nos dirigeants le regard des autres et de son entourage c’est le premier défi, pour mon cas, je fus bien seule pendant mes galères et il y avait personne pour me soutenir. Alors je passe au-dessus de tout ça.
-Pour se faire connaître, il faut être connecté régulièrement aux réseaux sociaux et alimenter ses comptes. et faire face parfois à toutes les dérives du net. de plus mon physique, noire, grande, mince, tatouée, percée me classe dans un style « afro punk » est très clivant, car les gens adhère ou n’adhère pas. Étant difficile d’obtenir des contrats, j’ai dû me débrouiller par moi-même et faire du freelance ce qui amène un investissement personnelle, des collaborations douteuse, parfois avec de mauvaises intentions et un manque de sécurité.
-La célébrité permet de gagner sa vie et apporter des revenus conséquents pour développer son art. la notoriété augmente les collaborations avec des talents confirmés. Avoir de l’influence dans la mode me permet de donner de conseils de relooking ou d’établir des projets de stylisme (tenues en plumes pour le carnaval de londres) si plus mon parcours est reconnu, plus mon message sera entendu, par toutes les femmes qui ont connu les mêmes souffrances que moi en tant que femme battue ou de mère célibataire qu’il est possible de se relever et de croire en soi et découvrir ma spiritualité pleines couleurs et joie.
-En France, de mon point de vue, il y a un décalage entre la culture de la rue et ce que l’on voit dans les médias. Il y a un manque de considération des «sous-cultures». La culture est figée, trop conventionnelle, le sentiment que ce n’est plus trop un espace de liberté. Il faut rentrer dans les cases, donc au final les oeuvres se ressemblent toutes. En Espagne, par exemple,      le tatouage est mieux représenté et plus accepté en général, musicalement aussi les espagnols sont plus ouvert. En Angleterre, les différentes communautés s’expriment et promotionnent leur culture à la télé ou au radio en comparaison en France la musique et les artistes antillais ne sont pas représentés pourtant c’est de la musique française. Le reggae jamaïcain est au top du classement international, avec des artistes célèbres dans le monde entier comme Popcaan ou Vybz Kartel qui ne sont pratiquement pas diffuser dans les médias. Aussi, en France, certaines cultures sont défavorisés ainsi ne passent pas en radio, ni à la mode , mi dans la pub.             Les critères raciaux existent… Moi, je souhaite réunir les peuples pour avancer ensemble, un peu comme les pubs Benetton à l’époque diffusant et partageant  d’autres cultures. Je n’hésite pas dans toutes mes collaborations d’intégrer d’autres talents (chanteurs, danseurs, modèles, jongleurs …). Les réseaux sociaux permettent aussi de relayer les projets et les infos ainsi ajouter une touche caribéenne à la France. Par exemple, les tissus africains wax sont très tendance en ce moment.
-Actuellement, je développe l’artisanat création de vêtements, sacs et accessoires. Je compte que cette année me consacrer à la musique et au chant. Je continuerai mes prestations en tant que modèle, shooting et défilés pour être modèle influence reconnue….
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