PAOLA LAVINI

par Sherif Awad

Paola Lavini

-Très petite, j’allais  à l’église où je chantais et je jouais. Donc j’ai commencé comme les grands ‘Étoiles’ américains… avec le gospel! Personne dans ma famille était professionnellement artiste . Mon père aimait danser, cela oui, mais comme une passion. 
Quand j’étais plus jeune, tous mes amis chantaient et jouaient de la musique. En plus, j’ai toujours écris mon ‘cahier’ secret où je rêvais de devenir plusieurs personnages. Et quand Je restais toute seule devant le miroir…je m’habillais pour se complètement changer , avec les vêtement de maman, ou ma tante… maquillage y compris.
-Dans le cinéma surement Anna Magnani et Monica Vitti. J’ai toujours adoré les personnages Callas et Dalida. Même leurs vies. J’espère un jour de les représenter ; Je leur ressembles beaucoup. J’ai grandi avec le monde du varieté que J’adore.
-Je crois qu’il faut étudier, pour avoir les moyens techniques pour changer de voix, de personnage, de ton, passer du comique au drame.  Moi j’ai fait une académie d’art dramatique et une école de musique et chant et plusieurs ateliers, stages. Il faut être curieux. Chercher. Rechercher. Suivre des maîtres. Ecouter, improviser, risquer. C’est pour cela que j’ai découvert le monde arabe, l’afrique du nord, où j’ai travaillé beaucoup. 
-Moi je veux travailler. Toujours et Partout. L’art n’a pas de limites. En plus, j’ai étudié les langues étrangères. Je veux toujours plus, mais comme évolution de ma personne et de mon âme. Travailler dans le monde entier signifie aussi grandir, s’améliorer, ouvrir sa propre mentalité.
-Je pense que faire l’actrice et chanter et faire art en general prévois toujours des défis. On se remet toujours au jugement de quelqu’un. Chaque jour. chaque minute. Moi j’ai du laisser ma famille d’origine qui n’était pas d’accord avec mon choix de vie. Même être femme et être indépendante signifie toujours une ‘lutte’, depuis longtemps, dans les siècles. Même,  quelques fois contre/versus les femmes même et cela me touche beaucoup, Les femmes devraient être unies.
– On a beaucoup de possibilités, mais on y croit peu. On croit peu dans notre pays, dans notre talent, peu par rapport à la vérité. L’Italie continue à être le pays de l’art, du cinéma. On a beaucoup de beaux projets, mais on les faits avec peu d’argent. Il n’y a pas vraiment une grande industrie de l’art, du cinéma. Par contre,  il ya aussi beaucoup de gens (trop) qui se croient artistes et qui ne le sont pas.
– Je suis ‘artisane’: Je construis le projet, le personnage, son accent, la coiffure, le maquillage, avec le réalisateur bien sur, mais j’aime donner ‘moi même’, même mes conseils, si possible,  mes idées.
– Je suis en train de tourner avec Dario Albertini, dont le titre est ‘ me belle’, Je suis en train de chanter . Il y a plusieurs films en post-production,  dont ‘L’île du pardon’ de Ridha Behi , tourné en Tunisie, avec Claudia Cardinale
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