par Sherif Awad
-Je me souviens que c’était à l’âge de cinq ans dont j’ai commencé à aimer la danse. Quand on mettait la musique à la maison ou pendant les fêtes, je dansais comme si c’était une compétition à cet âge là et ma famille pensait que je deviendrai une danseuse jusqu’à ce que je commence à composer mes propres chansons gospel à l’âge de sept ans. C’était les chansons qui me venaient en tête comme ça et je les chantais avec ma grand aînée.
-Mon acteur idol depuis mon enfance jusqu’à ces jours c’est toujours Jean-Claude Van Damme. cet homme m’a donné le goût de devenir actrice par sa façon d’être en tant qu’acteur et pour la danse. J’ai toujours admiré M’bilia Bel du Congo qui elle est un modèle et dans la danse comme dans la chanson.
– Je fais le cours de chant à l’institut national des arts à Kinshasa ensuite j’ai été encadré pendant plusieurs années par un musicien parolier au nom de Eldorado. Pour un petit moment je me suis formé par un professionnel Marcel Valable pour le théâtre.
– Je ne suis pas encore satisfait de ma carrière d’artiste et atteindre la célébrité pour est très important car cela me servira pour réaliser certains projets humanitaire qui ne me laisse pas dormir.
– Oui le défi c’est d’imposer les femmes artistes congolaise ainsi que leurs arts à la place qu’ils méritent au lieu de rester des miettes et toujours sous les pieds des hommes pour ne pas vivre de leurs métiers.
– les artistes de mon pays se débrouillent comme ils peuvent avec le peu de souffle qu’ils en ont car l’industrie des arts n’existe pas et n’a jamais existé mais nous espérons mieux à l’avenir malgré que la politique gâche tout en ce moment.
– J’accepte par manque de choix les travaux qu’on me propose ces derniers temps car je pense que je mérite mieux, mais je crois que les bonnes portes vont s’ouvrir bientôt.
– J’ai trois projets qui me tiennent à cœur cette année: la sortie de mon libre, la réalisation de mon EP ainsi que mon concert d’hommage aux femmes violées à l’est de mon pays la république démocratique du Congo