Merry Beye Diouf

Merry Beye Diouf
-Mon passé est relativement calme, je suis issue d’une famille de 4 enfants dont je suis l’aînée. Mon père est métis sénégalo-vietnamien et ma mère est peulh-walo walo. Je suis une ancienne pratiquante d’art martiaux dont le karaté et le Vovinam viet vo dao où j’ai été primée championne d’Afrique, puis championne du monde en 2006.  J’ai aussi fait du Basket au Centre de BOPP de Dakar. 
-Depuis petite, j’ai toujours été attiré par les arts. Plus jeune, j’ai fait partie de la troupe de l’école et j’ai interprété le rôle d’une sorcière sur scène. Depuis, j’ai adoré. Je faisais aussi de la danse à l’école. 
-Alors pour le cinéma, j’ai toujours aimé le jeu d’acteur de Will Smith, Denzel Washington, Angelina jolie. Pour la danse et la musique, il n’y a eu que Michael Jackson dont je suis un fan inconditionnel, puis après Beyoncé et Sean Paul. En télé, j’étais plus concentré sur ceux et celles qui présentaient le journal télévisé. Chez nous à Dakar, nous avions Minielle Baro et Elizabeth. Et en France Claire Chazal bien sûr
-J’étais déjà artiste dans l’âme. J’ai toujours été attirée par les arts, l’écriture, la danse. Mais cela ne nourrit pas son homme, en tout cas dans notre pays. Du coup, j’ai suivi les conseils de ma mère qui a toujours voulu que je fasse du droit. En parallèle, je me suis inscrite à des cours de communication, parce que c’était ce que je voulais faire. Au sortir, je n’ai jamais regretté mes choix. Je suis diplômée en Gestion avec une options sur les droits des affaires et j’ai fais mon master en Communication ou je suis sortie Major de ma promo. 
A partir de ce moment-là, j’étais libre de me donner les moyens de faire ce que je voulais. J’ai appris sur le tard, par des expériences et c’est le meilleur des apprentissages.  
-Je ne vise pas la célébrité. La célébrité est un plus au vu de mes activités. Ce qui compte pour moi, c’est de faire les choses par passion. Tant que la passion me guide, je serais encore là. 
-Oui, il y a toujours des défis liés à la condition du genre. Être une femme, une femme mariée de surcroît dans ce milieu n’est pas forcément évidement au vu de notre société africaine. Il faut toujours faire attention et s’organiser pour que la vie familiale n’en pâtisse pas. Il faut aussi éviter les étiquettes qu’on peut vite vous coller et montrer qu’on est polyvalente. 
  
-Il y a beaucoup d’évolution chez nous au Sénégal. aussi bien au niveau des mentalités que des scénarios proposés. On s’ouvre plus, et c’est une niche remplie de talents que nous avons. Seulement, il y a encore beaucoup à faire pour avoir le niveau international. On parle de Senewood maintenant comme Nollywood et cela c’est déjà un bon pas. 
Ce qu’il est urgent de faire, c’est de faire en sorte que l’artiste puisse vivre de son métier. Ce qui n’est pas le cas pour tout le monde.  Au Sénégal on a une industrie de divertissement qui est dominée par la Musique, la danse et le théâtre (ou séries). Pourtant, il y a d’autres arts qui sont là et qui mériteraient aussi d’avoir plus de lumière.  
-Pour l’instant, je suis plus concentrée sur la promotion de mon second livre « Pluie de Vies » et la Série que je tourne actuellement « Idoles », 7e saison. 
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