de Sherif Awad
-Mes parents travaillaient dans le commerce de bouche mais étaient fous de théâtre, de cinéma. Aussi j’avais des grands-parents poétiques.J’étais fascinée par le cinéma italien et ses actrices. Je voulais devenir ce que je voyais sur l’écran: féminine, drôle, irrésistible, aimée, admirée et puis aussi Catherine Deneuve. J’aimais les films d’amour, les comédies italiennes, les films de cape et d’épée et l’émission AU THÉATRE CE SOIR à la télé.
-J’ai quitté le lycée en terminale pour fuguer en Italie et aller rencontrer Federico Fellini. (Ça sera est le thème de mon prochain spectacle). Ensuite j’ai suivi les Cours Florent et l’ENSAT et très vite j’ai commencé à travailler. Mon apprentissage se poursuit tous les jours par la lecture et je suis devenue également auteur et réalisateur, metteur en scène et productrice. Donc je passe ma vie à apprendre … Plutôt que la célébrité, je dirai que la reconnaissance est importante, mais comme moyen, elle aide. Le travail est ce qui reste et restera.
La situation des arts est ce qu’elle a toujours été: complexe et compliquée. Là, en temps de confinement, tout est au point mort, sauf l’écriture, J’écris, j’en profite pour avancer sur mes projets d’écriture, les concrétiser, écrire ne dépend de personne d’autre que soi, de son imagination. Je me forme à d’autres possibilités de m’exprimer ailleurs et autrement que dans des salles. Pour l’instant, je donne priorité à mes propres projets et je finalise l’écriture de mon prochain spectacle : FELLINI, ROMA et MOI.